Bon je m’attaque à ce gros morceau que sont les mouvements du Parkour.
De nombreux forums ou sites on déjà fait ce travail, mais le but est de donner une approche différente et permettre aux traceurs de ce forum d’en discuter et de partager leurs expériences sur ce mouvement.

Je commence donc par le saut de chat car je commence à avoir une certaine expérience dans le domaine.

Définition : Le Saut de chat consiste à franchir un obstacle en posant ses deux mains sur l’obstacle et en passant ses jambes entre ses bras.
Regardez un chat sauter et vous verrez que c’est bien un saut de chat.Technique : Pour passer un obstacle avec cette technique, il faut d’abord prendre de l’élan, courir vers l’obstacle. Comme en Gym, je conseille de commencer par de petits pas puis de plus grands pas pour la course d’élan afin de laisser le temps à notre cerveau de bien mesurer les distances et de se trouver à bonne distance de l’obstacle avant de sauter.
Devant l’obstacle, les trois derniers pas sont important, on fait d’abord un grand pas puis deux petits pas pieds décalés avant de se jeter en avant. Pour le positionnement du corps, il convient de s’abaisser juste avant de sauter et de balancer les bras en arrière pour ensuite les projeter en avant et vers le haut ce qui nous donnera de l’élan. Notons qu’il faut être suffisamment loin de l’obstacle avant de se jeter pour ne pas perdre de vitesse.
Oui vous avez bien lu, il s’agit maintenant de se jeter en avant comme si on allait faire un saut de l’ange. Cela permet de prendre de la vitesse. Les bras sont très légèrement fléchis et les jambes sont toujours derrière groupées . Et au moment de l’impact, on repousse l’obstacle avec ses bras à l’aide des articulations des épaules. Les jambes reviennent au milieu des bras juste après qu’on aie repoussé l’obstacle.
On atterrit tout en douceur les pieds décalés et on continue sa course ou on part sur une roulade si les appuis ne sont pas sûrs ou pour encaisser le choc.

Cette technique permet de passer de petits obstacles comme des barrières ou des murets sans perdre de vitesse et surtout en sautant loin après l’obstacle, c’est ce qui fait la différence et l’avantage par rapport à un saut simple.

Lorsque l’obstacle est plus haut, on utilise la technique Pieds joints car cela permet de prendre de la hauteur. Lors de la course d’élan, au lieu des derniers deux petits pas, on saute pieds joints plus près de l’obstacle. Cette technique ne permet pas d’aller aussi loin qu’en pieds décalés.

Les deux techniques sont complémentaires, et utiliser l’une ou l’autre deviendra automatique suivant la hauteur de l’obstacle.
Enfin, mieux vaut lentement mais sûrement, un mouvement lent mais fluide sera toujours plus joli et utile qu’un mouvement rapide mais saccadé. La vitesse viendra par la suite.